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La maladie d’Alzheimer

Prévenir la maladie d’Alzheimer, est-ce possible ?

La maladie d'Alzheimer

La prévention

Les chercheurs qui se penchent sur la maladie d’Alzheimer ont identifié plusieurs pistes qui
pourraient permettre de prévenir ou plus exactement de retarder l’avancée de la maladie.
Les études menées mettent en effet en valeur le lien entre les troubles cognitifs du type Alzheimer et certains facteurs de risques comme par exemple les problèmes cardio-vasculaire, le tabagisme, la sédentarité ou les mauvaises habitudes alimentaires.
Prévenir et repérer au plus tôt les premiers signes d’une maladie neurodégénérative sont une urgence car les neurones perdus le seront définitivement. Il est essentiel d’éviter une destruction massive de ces derniers, destruction responsable de signes cliniques déficitaires qui s’aggravent rapidement.

L’intérêt d’un diagnostic précoce de type clinico-biologique

01
Les tests neuro-psychologiques

sont de bons indicateurs.

02
L’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique)

quantifie de son côté l’atrophie hippocampique. L'atrophie des hippocampes est souvent l’un des premiers signes de la maladie d'Alzheimer. C'est d'ailleurs cette atrophie qui entraîne les pertes de mémoire et la désorientation caractéristiques de la maladie. Il s'agit d'un des marqueurs de la maladie dans ses premiers stades.

03
Le TEP scan

(Tomographie à Emission de Positons) au FDG (Fluoro-Desoxy-Glucose) visualise les zones cérébrales déficientes.

04
La biologie

montre des modifications du taux des protéines TAU et amyloïde dans le LCR (Liquide Céphalo Rachidien) qui sont en cause dans la dégénérescence cérébrale.

Les axes de la prévention

Aujourd’hui 2 axes sont disponibles :

  • La stimulation cérébrale qui grâce à la plasticité neuronale peut créer de nouvelles synapses et ainsi compenser plus ou moins celles détruites.

S’instruire et pratiquer une activité stimulante.

Ces activités auraient un effet protecteur sur le développement de la maladie en jouant sur l’adaptabilité permanente de notre cerveau pour compenser la fonction des neurones perdus.

Avoir une vie sociale active.

Les liens sociaux stimuleraient le développement d’un réseau neuronal dense qui permettrait de compenser plus longtemps les lésions induites par la maladie d’Alzheimer.

Le protéger des agressions extérieures.

Des chocs et des traumatismes, mais aussi des substances toxiques pour nos neurones qui peuvent circuler dans notre corps.

Prendre soin de l’organisme qui le porte.

Notamment au travers de notre alimentation et de nos habitudes de vie

Entretenir et prendre soin de son corps

  • La protection vasculaire : celle-ci est bien connue : équilibre du diabète, d’une hypertension, d’une hyperlipémie, diète méditerranéenne, activité physique, …

Prendre soin de son cœur.

Consulter régulièrement son médecin pour faire contrôler sa tension, pour faire effectuer un bilan sanguin et dépister et traiter ainsi toute pathologie le plus en amont possible.

Bouger.

Pratiquer une activité physique régulière stimule la circulation sanguine, y compris dans le cerveau. Des études scientifiques récentes ont montré que l’exercice physique intense (30 mn par jour) stimule la formation de nouveaux neurones, et ce tout au long de la vie.

Manger sainement.

Des habitudes alimentaires saines et le maintien d’un Indice de masse corporelle (IMC) normal, réduiraient de façon significative les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Un régime équilibré, riche en fruits et légumes est recommandé car riches en antioxydants, ils permettent de lutter contre la production de radicaux libres en excès qui sont toxiques pour les neurones.

Bien dormir.

Manquer de sommeil ou souffrir d’apnée du sommeil peut provoquer des problèmes de concentration ou de mémoire. Par ailleurs, c’est durant le sommeil que le cerveau évacue ses déchets, notamment les protéines bêta-amyloïdes.

Traiter.

Une hypertension artérielle, des troubles du rythme cardiaque, une hypercholestérolémie, équilibrer un diabète…